DÉFINITIONS
Il y a deux concepts basiques pour définir le seuil de traitement:
- Un niveau Maximal d’Attaque Économiquement tolérable (NMAET) = la plus basse densité de plaies qui cause des pertes économiques .
- Des seuils de Traitement (ST) = densité de la plaie à partir de laquelle est convenable d’appliquer des mesures de contrôle pour prévenir que la population arrive au NMAET.
- ST1 (dans une relation au premier traitement chimique celui qu’une génération effectuerait sur les larves de 1ere génération) = est le niveau de plaie à la fin du développement des larves hibernantes, prévisible, qui donnera lieu pour une densité de plaie au moment de la récolte égale au NMAET.
- ST2 (dans une relation au deuxième traitement chimique celui qu’une génération effectuerait sur les larves de 2ème génération) = est le niveau de plaie à la fin du développement des larves de la 1ère génération, prévisible qui donnera lieu pour une densité de plaie au moment de la récolte égale au NMAET.
- ST3 (dans une relation au troisième traitement chimique celui qu’une génération effectuerait sur les larves de 3ème génération) = est le niveau de plaie à la fin d’elle la 2ème génération, prévisible, qui donnera lieu pour une densité de plaie au moment de la récolte égale au NMAET.
La détermination d’ST1 n’est pas possible puisqu’il ne se dispose pas de la méthodologie appropriée pour évaluer avec fiabilité la densité de larves hibernantes dans différentes localités entre avril et mai..
Le calcul d’ST2 et ST3 est basé sur les régressions, obtenues expérimentalement sur le Delta, entre le niveau de plaies à la fin de la saison (que nous substituerons par la valeur de NMAET) et le niveau de plaies à la fin des 1ères et 2èmes générations. Les ST peuvent être considérés comme des tiges attaquées par m2 (CATm2) et comme pourcentage de parcelles de 1 m2 avec une tige endommagée (%PAT).


ÉCHANTILLONNAGES SÉQUENTIELS POUR LA LOCALISATION DES AIRES AVEC DES NIVEAUX DE PLAIES SUPÉRIEURS AU SEUIL DE TRAITEMENT
L’objectif est de mettre au point une méthodologie qui permet de localiser, dans les moments adéquats, et d’une manière simple et fiable, les aires où le ST est dépassé et où, il est convenable d’appliquer des mesures spéciales de contrôle.
L’échantillonnage de type séquentiel a 3 propriétés qui font que son application dans des situations comme celle qui nous occupe est très intéressante:
- Il permet de fixer au préalable la précision de l’estimation.
- Le niveau de plaie ne se détermine pas d’une forme absolue, mais il se rend dans une relation à un niveau de référence au préalable établi (le ST dans notre cas).
- Le nombre d’échantillons à examiner sont variable, et dépendent de si le niveau de plaie est tout près du niveau de référence (ST). Ainsi, dans des zones avec niveaux d’attaque très inférieurs ou très supérieurs aux ST avec peu d’échantillons il se rendra comme le résultat final.
Dans un échantillonnage séquentiel les unités d’échantillonnage sont progressivement examinées jusqu’à arriver au point dans lequel assez d’information existe comme pour donner le résultat avec les probabilités d’erreur au préalable établies..
Quand les données proviennent d’un échantillonnage normal (une vérification du nombre d’individus dans chaque unité d’échantillonnage), l’échantillonnage séquentiel doit prendre en compte la distribution spatiale de l’organisme objet d’étude.
Mais l’échantillonnage séquentiel peut aussi s’appliquer dans les cas dans lesquels chaque unité d’échantillonnage se détermine uniquement sur le rapport présence / absence d’individus l’objet de l’échantillonnage (un échantillonnage binomial positif).
Les résultats obtenus dans des études réalisées dans la relation à la biologie de C.suppressalis dans le Delta, font que l’on peut actuellement appliquer n’importe lequel de ces deux types d’un échantillonnage séquentie.